Lot 16
Catalogue
Estimation : 3 000 € - 4 000 €
Pierre-Amédée MARCEL-BERONNEAU (Bordeaux, 1869 - La Seyne-sur-Mer, 1937)
Salomé
Gouache
Signée deux fois, ’P. Marcel-Béronneau’ en bas à gauche, ‘P. Marcel-Béronneau’ en bas à droite et une troisième fois ‘Marcel Béronneau’ au crayon au verso
(Arrachements du papier sur le pourtour)
Sans cadre
Salome, gouache, signed, by P. -A. Marcel-Beronneau
12.99 x 9.65 in.
33.0 x 24.5 cm
Provenance : Collection Gérard Lévy ;
Puis par descendance
Datable du milieu des années 1900, la gouache que nous présentons s’inscrit dans l’important travail sériel que Marcel-Beronneau consacre pendant plusieurs décennies à la figure de Salomé. Dès sa prime jeunesse, il puise chez Moreau cette iconographie biblique tant célébrée par Huysmans, exposant une Salomé portant la tête de Saint Jean-Baptiste au Salon des Artistes Français de 1896 (cat. n° 182), immédiatement remarquée par le critique Arsène Alexandre qui, dans les colonnes du Figaro, voit alors en Marcel-Beronneau un parfait « gustave-moriste » . Notre œuvre illustre bien la manière singulière dont le jeune peintre, dans les années qui suivent, s’approprie à son tour ce thème en s’éloignant des références plastiques de son maître. La silhouette voilée de Salomé se dresse ici dans un paysage de roches rougeoyantes. Rapidement esquissés par deux petites fentes blanches au milieu du visage enturbanné, les yeux concentre le pouvoir séducteur et hypnotisant de la fille d’Hérodiade.
Pierre-Amédée MARCEL-BERONNEAU (Bordeaux, 1869 - La Seyne-sur-Mer, 1937)
33.0 x 24.5 cm
Datable du milieu des années 1900, la gouache que nous présentons s’inscrit dans l’important travail sériel que Marcel-Beronneau consacre pendant plusieurs décennies à la figure de Salomé. Dès sa prime jeunesse, il puise chez Moreau cette iconographie biblique tant célébrée par Huysmans, exposant une Salomé portant la tête de Saint Jean-Baptiste au Salon des Artistes Français de 1896 (cat. n° 182), immédiatement remarquée par le critique Arsène Alexandre qui, dans les colonnes du Figaro, voit alors en Marcel-Beronneau un parfait « gustave-moriste » . Notre œuvre illustre bien la manière singulière dont le jeune peintre, dans les années qui suivent, s’approprie à son tour ce thème en s’éloignant des références plastiques de son maître. La silhouette voilée de Salomé se dresse ici dans un paysage de roches rougeoyantes. Rapidement esquissés par deux petites fentes blanches au milieu du visage enturbanné, les yeux concentre le pouvoir séducteur et hypnotisant de la fille d’Hérodiade.
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