Lot 23
Catalogue
Estimation : 6 000 € - 8 000 €
Alexandre SÉON (Chazelles-sur-Lyon, 1855 – Paris, 1917)
Etude pour le Printemps
Huile sur toile marouflée sur carton
Annotée et signée ‘Etude pr le Printemps/ Décor Courbevoie/ Alex. Séon.’ en bas à droite
(Restaurations)
Study for The Spring, oil on canvas, signed, by A. Séon
12.60 x 9.84 in.
32.0 x 25.0 cm
Provenance : Collection Charles Masson (1858-1931), conservateur du musée du Luxembourg ;
Vente anonyme ; Paris, Me Fraysse, 2 mars 2011, n° 104 ;
Acquis lors de cette vente par Gérard Lévy ;
Collection Gérard Lévy ;
Puis par descendance
Expositions : Alexandre Séon, La Beauté Idéale (1855-1917), Quimper, Musée des Beaux-arts, 19 juin - 28 septembre 2015 ; Valence, Musée d’Art et d’Archéologie, octobre 2015 – février 2016, cat. n° 10 : « Étude pour ‘Le Printemps’ », reproduit p. 131
Notre séduisante figure féminine s’inscrit dans le processus créatif du décor de la salle des mariages de la mairie de Courbevoie réalisé par Alexandre Séon entre 1885 et 1889. Le jeune artiste est alors encouragé par son maître Pierre Puvis de Chavannes, dont il a assimilé les principes synthétiques appliqués aux grands décors, après l’avoir assisté dans la mise en œuvre de ses grandes compositions pour la Sorbonne, le Panthéon et l’escalier du musée des Beaux-arts de Lyon. Ces décors de Courbevoie valent à Séon une médaille d’argent à l’Exposition Universelle de 1889, où ils rencontrent un certain succès, salué par la critique. L’artiste a compartimenté le plafond en quatre scènes évoquant les saisons. Préparant le Printemps, notre visage juvénile finement modelé par de délicates teintes brunes renvoie aux mystérieuses carnations de l’art de Vinci tout en annonçant déjà la vibrante obsession de Séon pour la pureté grecque. Ces influences multiples se trouvent ici réunies dans un rapport d’équilibre parfait, assujettissant les couleurs au dessin, première incarnation de la pensée créatrice et pilier symbolique de l'art de Séon. L’ensemble atteint une certaine perfection formelle dans le traitement du modelé imitant l’estompe, grâce à un trait de pinceau dont la légèreté, sans passion, parvient à la hauteur de l'idéal absolu et incorruptible vers lequel l'artiste ne cesse de tendre.
Alexandre SÉON (Chazelles-sur-Lyon, 1855 – Paris, 1917)
32.0 x 25.0 cm
Notre séduisante figure féminine s’inscrit dans le processus créatif du décor de la salle des mariages de la mairie de Courbevoie réalisé par Alexandre Séon entre 1885 et 1889. Le jeune artiste est alors encouragé par son maître Pierre Puvis de Chavannes, dont il a assimilé les principes synthétiques appliqués aux grands décors, après l’avoir assisté dans la mise en œuvre de ses grandes compositions pour la Sorbonne, le Panthéon et l’escalier du musée des Beaux-arts de Lyon. Ces décors de Courbevoie valent à Séon une médaille d’argent à l’Exposition Universelle de 1889, où ils rencontrent un certain succès, salué par la critique. L’artiste a compartimenté le plafond en quatre scènes évoquant les saisons. Préparant le Printemps, notre visage juvénile finement modelé par de délicates teintes brunes renvoie aux mystérieuses carnations de l’art de Vinci tout en annonçant déjà la vibrante obsession de Séon pour la pureté grecque. Ces influences multiples se trouvent ici réunies dans un rapport d’équilibre parfait, assujettissant les couleurs au dessin, première incarnation de la pensée créatrice et pilier symbolique de l'art de Séon. L’ensemble atteint une certaine perfection formelle dans le traitement du modelé imitant l’estompe, grâce à un trait de pinceau dont la légèreté, sans passion, parvient à la hauteur de l'idéal absolu et incorruptible vers lequel l'artiste ne cesse de tendre.
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