Lot 35
Catalogue
Estimation : 4 000 € - 6 000 €
Albert-Jules EDOUARD (Caen, 1845 – Paris, 1919)
La nuit
Huile sur toile (Toile d’origine)
Signée ‘ALBERT. EDOUARD.’ en bas à gauche
Sans cadre
The night, oil on canvas, signed, by A.-J. Edouard
32.28 x 21.65 in.
82.0 x 55.0 cm
Provenance : Collection Gérard Lévy ;
Puis par descendance
Expositions : Salon des Artistes français, Paris, Palais des Champs-Élysées, avril - mai 1896, cat. n° 759 : « La Nuit »
Probablement Salon des Artistes français, Paris, place de Breteuil, 1900, cat. n° 481 : « La Nuit étend son voile »
Probablement Union artistique de Toulouse, Toulouse, Galeries du capitole, 1904, cat. n° 169 : « La Nuit étend son voile »
Probablement Salon des Artistes français, Paris, Palais des Champs-Élysées, avril - mai 1908, cat. n° 621 : « La Nuit »
L’Art et la Vie en France à la Belle Époque, île de Bendor, Fondation Paul Ricard, septembre – octobre 1971, cat. n° 201 : « La Nuit » [étiquette au verso]
Triumph der Schöneit / Die Epoche der Salonmarelei von Makart bis Rossetti, Krems (Autriche), Kunsthalle, 5 mars - 30 juillet 2006, reproduit p. 47 : « Die Nacht »
Bibliographie : Baschet, Ludovic, Catalogue illustré du Salon de la Société des Artistes Français de 1896, Peinture Et Sculpture, Paris, Ludovic Baschet, 1896, cat. n° 759 reproduit p. 115
Celebonovic, Aleksa, Peinture kitsch ou réalisme bourgeois, l’art pompier dans le monde, Paris, Seghers, 1974, reproduit p. 88 : « La Nuit »
Jullian, Philippe, Le Nu 1900, Paris, André Barret éditeur, 1976, reproduit p. 33
D'abord formé à l'école des Beaux-Arts de Caen, Albert-Jules Édouard est à Paris l'élève de Jean-Léon Gérôme, Léon Cogniet, puis Jules-Élie Delaunay. Ambitionnant une carrière de peintre d’histoire, il expose très régulièrement au Salon des Artistes français à partir de 1882, y obtenant une médaille cette même année, puis en 1885 et à l’Exposition universelle de 1889.
En 1896, il expose notre toile figurant l’allégorie de la Nuit (cat. n° 759) en l’accompagnant dans le livret du Salon des vers éloquents de Victor Hugo, tirés de La Légende des siècles :
« La nuit tire du fond des gouffres inconnus
Son filet où luit Mars, où rayonne Vénus.
Et pendant que les heures sonnent,
Ce filet grandit, monte, emplit le ciel des soirs
Et dans ses mailles d’ombre et dans ses réseaux noirs
Les constellations frissonnent<a href="#_ftn1" rel="noopener noreferrer" target="_blank"><strong><i>[1]</i></strong></a> ».
<a href="#_ftnref1" rel="noopener noreferrer" target="_blank">[1]</a> Victor Hugo, « Plein Ciel », in La Légende des siècles, Paris, Hetzel, 1859, p. 225.
Albert-Jules EDOUARD (Caen, 1845 – Paris, 1919)
82.0 x 55.0 cm
D'abord formé à l'école des Beaux-Arts de Caen, Albert-Jules Édouard est à Paris l'élève de Jean-Léon Gérôme, Léon Cogniet, puis Jules-Élie Delaunay. Ambitionnant une carrière de peintre d’histoire, il expose très régulièrement au Salon des Artistes français à partir de 1882, y obtenant une médaille cette même année, puis en 1885 et à l’Exposition universelle de 1889.
En 1896, il expose notre toile figurant l’allégorie de la Nuit (cat. n° 759) en l’accompagnant dans le livret du Salon des vers éloquents de Victor Hugo, tirés de La Légende des siècles :
« La nuit tire du fond des gouffres inconnus
Son filet où luit Mars, où rayonne Vénus.
Et pendant que les heures sonnent,
Ce filet grandit, monte, emplit le ciel des soirs
Et dans ses mailles d’ombre et dans ses réseaux noirs
Les constellations frissonnent<a href="#_ftn1" rel="noopener noreferrer" target="_blank"><strong><em>[1]</em></strong></a> ».
<a href="#_ftnref1" rel="noopener noreferrer" target="_blank">[1]</a> Victor Hugo, « Plein Ciel », in La Légende des siècles, Paris, Hetzel, 1859, p. 225.
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