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Lot 32
Catalogue
Estimation : 8 000 € - 12 000 €
Paul ANDREZ, pseudonyme de Vlaho BUKOVAC (Ragusa Vecchia (Cavtat), 1855, Prague, 1922) La belle au kimono, trompe-l’œil Huile sur toile Signée et datée ‘P.ANDREZ / 1890’ en bas à gauche The beauty in the kimono, oil on canvas, signed and dated, by P. Andrez 28.74 x 36.22 in. 73.0 x 92.0 cm Provenance : Collection Gérard Lévy ; Puis par descendance Expositions : Or et couleur : le cadre dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle, Paris, Musée d’Orsay, 19 juin – 24 septembre 1989, cat. n° 48 : « Portrait de Femme » Triumph der Schöneit / Die Epoche der Salonmarelei von Makart bis Rossetti, Krems (Autriche), Kunsthalle, 5 mars – 30 juillet 2006, reproduit p. 43 : « Japaneirin in einem Rahmen » Bibliographie : Celebonovic, Aleksa, Peinture kitsch ou réalisme bourgeois, l’art pompier dans le monde, Paris, Seghers, 1974, reproduit p. 176 : « Portrait de Femme » Cahn, Isabelle, Cadres de Peintres, Paris, Réunion des Musées Nationaux / Hermann, Editeurs des Sciences et des Arts, 1989, p. 105, reproduit p. 41, cat. n° 18 : « Portrait de Femme » Dans un courrier adressé à Gérard Lévy en mars 1978<a href="about:blank" rel="noopener noreferrer" target="_blank" style="color: black;">[1]</a>, l’historienne de l’art croate Vera Kružić Uchytil (1930-2012) identifie l’auteur de cet étrange tableau, qu’elle avait découvert en consultant l’ouvrage d’Aleksa Celebonovic sur l’art pompier publié en 1974<a href="about:blank" rel="noopener noreferrer" target="_blank" style="color: black;">[2]</a>. Il s’agit de Vlaho Bukovac, un artiste peintre ragusain, citoyen autrichien d'origine dalmate, devenu tchécoslovaque sur la fin de sa vie, qui utilisait lors de son passage à Paris le pseudonyme de « Paul Andrez » afin de plus facilement vendre certaines de ses toiles. Formé à l'école des Beaux-Arts de Paris auprès d’Alexandre Cabanel, il expose au Salon des Artistes Français de 1878 à 1887, et obtient une médaille de bronze à l’Exposition universelle de Paris de 1889. En 1892, il présente deux œuvres au Salon sous le nom de Paul Andrez : un portrait et une Fantaisie aujourd’hui non identifiée (cat. n° 16), avant de retourner l’année suivante en Autriche-Hongrie, où il devient enseignant à l’Académie des Beaux-arts de Prague. Usant d’un séduisant trompe-l’œil, Bukovac s’amuse en figurant sur notre toile une jeune femme en kimono s’élançant joyeusement hors de son cadre peint, à la rencontre du spectateur. Ce thème du sujet à l’étroit dans son cadre fut l’un des poncifs des caricaturistes de Salons au dix-neuvième siècle. Le modèle transgresse ainsi avec humour les limites de son tableau pour faire irruption dans le monde réel. <a href="about:blank" rel="noopener noreferrer" target="_blank">[1]</a> Lettre dactylographiée signée de Vera Kružić Uchytil à Gérard Lévy, en date du 17 mars 1978, archives privées. <a href="about:blank" rel="noopener noreferrer" target="_blank">[2]</a> Celebonovic, Aleksa, Peinture kitsch ou réalisme bourgeois, l’art pompier dans le monde, Paris, Seghers, 1974, reproduit p. 176. Paul ANDREZ, pseudonyme de Vlaho BUKOVAC (Ragusa Vecchia (Cavtat), 1855, Prague, 1922) 73.0 x 92.0 cm Dans un courrier adressé à Gérard Lévy en mars 1978<a href="about:blank" rel="noopener noreferrer" target="_blank" style="color: black;">[1]</a>, l’historienne de l’art croate Vera Kružić Uchytil (1930-2012) identifie l’auteur de cet étrange tableau, qu’elle avait découvert en consultant l’ouvrage d’Aleksa Celebonovic sur l’art pompier publié en 1974<a href="about:blank" rel="noopener noreferrer" target="_blank" style="color: black;">[2]</a>. Il s’agit de Vlaho Bukovac, un artiste peintre ragusain, citoyen autrichien d'origine dalmate, devenu tchécoslovaque sur la fin de sa vie, qui utilisait lors de son passage à Paris le pseudonyme de « Paul Andrez » afin de plus facilement vendre certaines de ses toiles. Formé à l'école des Beaux-Arts de Paris auprès d’Alexandre Cabanel, il expose au Salon des Artistes Français de 1878 à 1887, et obtient une médaille de bronze à l’Exposition universelle de Paris de 1889. En 1892, il présente deux œuvres au Salon sous le nom de Paul Andrez : un portrait et une Fantaisie aujourd’hui non identifiée (cat. n° 16), avant de retourner l’année suivante en Autriche-Hongrie, où il devient enseignant à l’Académie des Beaux-arts de Prague. Usant d’un séduisant trompe-l’œil, Bukovac s’amuse en figurant sur notre toile une jeune femme en kimono s’élançant joyeusement hors de son cadre peint, à la rencontre du spectateur. Ce thème du sujet à l’étroit dans son cadre fut l’un des poncifs des caricaturistes de Salons au dix-neuvième siècle. Le modèle transgresse ainsi avec humour les limites de son tableau pour faire irruption dans le monde réel. <a href="about:blank" rel="noopener noreferrer" target="_blank">[1]</a> Lettre dactylographiée signée de Vera Kružić Uchytil à Gérard Lévy, en date du 17 mars 1978, archives privées. <a href="about:blank" rel="noopener noreferrer" target="_blank">[2]</a> Celebonovic, Aleksa, Peinture kitsch ou réalisme bourgeois, l’art pompier dans le monde, Paris, Seghers, 1974, reproduit p. 176.
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Catalogue
Collection Gérard Lévy : Rêveries fin-de siècle
75008 Paris - France
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11/02/2025 : 14h30
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