Lot 33
Catalogue
Estimation : 20 000 € - 30 000 €
Luc-Olivier MERSON (Paris, 1846 – 1920)
Le Jugement de Pâris
Huile, plume et encre de Chine sur toile (Toile d’origine)
Signée et datée ‘LVC OLIVIER – MERSON / .MDCCCLXXXIV.’ en haut à gauche
(Restaurations sur le pourtour)
The judgment of Pâris, oil, pen and Indian ink on canvas, signed and dated, by L. -O. Merson
31.89 x 19.09 in.
81.0 x 48.5 cm
Provenance : Vente anonyme ; Paris, Hôtel Drouot, Mes Couturier-Couturier-de Nicolay, 12 février 1969, n° 30 ;
Acquis lors de cette vente par Gérard Lévy ;
Collection Gérard Lévy ;
Puis par descendance
Expositions : Salon des Artistes français, Paris, Palais des Champs-Élysées, mai 1884, cat. n° 1690 : « Le jugement de Pâris »
Exposition des Beaux-Arts, Nantes, 1886, n° 761 bis : « Le Jugement de Pâris »
Exposition Universelle de 1889, Paris, Palais des Beaux-arts, 5 mai – 31 octobre 1889, cat. n° 1022 : « L’amour au jugement de Pâris »
Salon, Mulhouse, 1890, cat. n° 194 : « L’amour au jugement de Pâris »
Société Nationale des Beaux-arts, Paris, Grand-Palais, 13 avril – 30 juin 1921, cat. n° 252 : « Le Jugement de Pâris »
L’Art et la Vie en France à la Belle Époque, île de Bendor, Fondation Paul Ricard, septembre – octobre 1971, cat. n° 257 : « L’amour au jugement de Paris » [étiquette au verso]
Bibliographie : Comte, J., « Le Salon de 1884 », L'Illustration, 3 mai 1884, p. 286
Schurr, Gérald, 1820-1920 / Les Petits Maitres de la Peinture / Valeur de Demain, Editions de la Gazette, 1969, reproduit p. 72 : « L’Amour au Jugement de Paris »
Ribemont, Francis (dir.), Stevenin, Anne-Blanche, L’Etrange Monsieur Merson, Lyon, Editions Lieux-Dits, 2008, œuvre mentionnée p. 26-27 et p. 96-98 [« Le Jugement de Pâris »]
Fils du peintre et critique d'art Charles-Olivier Merson, Luc-Olivier Merson parfait sa formation auprès d'Isidore Pils à l'École des beaux-Arts de Paris. Il expose pour la première fois au Salon de 1866 et obtient le grand prix de Rome de peinture en 1869. Après avoir obtenu une médaille de première classe au Salon des artistes français de 1875, il triomphe lors de l'Exposition Universelle de 1889 en remportant une médaille d’or. L’artiste y avait précisément présenté notre tableau, Le Jugement de Pâris (cat. n° 1022), précédemment exposé au Salon des Artistes français de 1884 (cat. n° 1690) et à l’exposition des Beaux-arts de Nantes deux ans plus tard (cat. n° 761 bis). Féru de mythologie, Merson parvient à renouveler l’iconographie traditionnelle en évacuant de manière fantaisiste les habituels protagonistes pour ne laisser qu’un Cupidon adolescent triomphant, accoudé au socle d'une statue archaïque de Pan en bronze, brandissant la pomme d’or. Pâris, Aphrodite, Athéna et Héra ne sont suggérés que par leurs attributs traditionnels jonchant le sol, ce qui n’échappe pas au regard du critique Jules Comte, qui ne tarit pas d’éloges dans les colonnes de L'Illustration : « Il est vrai qu'il s'agit ici d'un artiste hors de pair ; voyez un peu plus loin cette autre délicieuse toile qu'il intitule le Jugement de Pâris. On a d'abord quelque peine à saisir l'idée en n'apercevant que le berger espiègle ; c'est que les déesses ont fui, laissant là tous leurs attributs, qui son paon, qui sa chouette<a href="#_ftn1" rel="noopener noreferrer" target="_blank"><strong><i>[1]</i></strong></a> ».
<a href="#_ftnref1" rel="noopener noreferrer" target="_blank">[1]</a> Comte, J., « Le Salon de 1884 », L'Illustration, 3 mai 1884, p. 286.
Luc-Olivier MERSON (Paris, 1846 – 1920)
81.0 x 48.5 cm
Fils du peintre et critique d'art Charles-Olivier Merson, Luc-Olivier Merson parfait sa formation auprès d'Isidore Pils à l'École des beaux-Arts de Paris. Il expose pour la première fois au Salon de 1866 et obtient le grand prix de Rome de peinture en 1869. Après avoir obtenu une médaille de première classe au Salon des artistes français de 1875, il triomphe lors de l'Exposition Universelle de 1889 en remportant une médaille d’or. L’artiste y avait précisément présenté notre tableau, Le Jugement de Pâris (cat. n° 1022), précédemment exposé au Salon des Artistes français de 1884 (cat. n° 1690) et à l’exposition des Beaux-arts de Nantes deux ans plus tard (cat. n° 761 bis). Féru de mythologie, Merson parvient à renouveler l’iconographie traditionnelle en évacuant de manière fantaisiste les habituels protagonistes pour ne laisser qu’un Cupidon adolescent triomphant, accoudé au socle d'une statue archaïque de Pan en bronze, brandissant la pomme d’or. Pâris, Aphrodite, Athéna et Héra ne sont suggérés que par leurs attributs traditionnels jonchant le sol, ce qui n’échappe pas au regard du critique Jules Comte, qui ne tarit pas d’éloges dans les colonnes de L'Illustration : « Il est vrai qu'il s'agit ici d'un artiste hors de pair ; voyez un peu plus loin cette autre délicieuse toile qu'il intitule le Jugement de Pâris. On a d'abord quelque peine à saisir l'idée en n'apercevant que le berger espiègle ; c'est que les déesses ont fui, laissant là tous leurs attributs, qui son paon, qui sa chouette<a href="#_ftn1" rel="noopener noreferrer" target="_blank"><strong><em>[1]</em></strong></a> ».
<a href="#_ftnref1" rel="noopener noreferrer" target="_blank">[1]</a> Comte, J., « Le Salon de 1884 », L'Illustration, 3 mai 1884, p. 286.
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