Lot 41
Catalogue
Estimation : 3 000 € - 4 000 €
Jules MACHARD (Sampans, 1839 - Meudon, 1900)
Séléné, déesse de la Lune
Huile sur toile de forme ovale (Toile d'origine)
Signée ‘Machard.’ en bas à droite
Selene, goddess of the Moon, oil on canvas, signed, by. L. Machard
18.50 x 12.20 in.
47.0 x 31.0 cm
Provenance : Collection Gérard Lévy ;
Puis par descendance
Bibliographie : Jules Machard, le culte de la ligne, Musée des beaux-arts, Dole, 2003, p. 93, n° 16
Élève d'Émile Signol et d'Ernest Hébert à l’école des Beaux-arts, Jules Machard obtient le prix de Rome de peinture en 1865. Empruntant la voie d’une carrière officielle de peintre d'histoire, il connaît également un certain succès en tant que portraitiste. Notre esquisse est préparatoire à Séléné, toile monumentale qui fait sensation au Salon de 1874 (cat. n° 1246), suscitant une commande de tapisserie par la manufacture des Gobelins et nombre d’articles élogieux. Parmi eux, Paul Chesneau en offre une description éloquente dans la Revue de France : « Du milieu des nuées qu'elle semble refouler de son pied divin, la figure s'élance, dans sa blanche nudité, blonde, légère, aérienne, à demi renversée, ployée dans un mouvement de lignes serpentines d'une souplesse indicible, jeune et charmante et même belle, mais d'une beauté douce, aimable, séduisante et chaste. Sa tête est baignée dans un vaste nimbe d'argent. Ce nimbe, invention ravissante, c'est l'orbe même de la planète, lumineux dans toute son étendue, mais vivement éclairé sur une de ses tranches en forme de croissant. De l'un de ses petits poings, Séléné étreint l'arc de lumière ; de l'autre main, elle en ramène les pointes et lance un trait dans l'infini. Il nous faut dans le passé remonter à Prud'hon et peut-être jusqu'au Corrège pour rencontrer une création plastique qui présente une égale puissance de charme<a href="#_ftn1" rel="noopener noreferrer" target="_blank"><strong><i>[1]</i></strong></a>.»
<a href="#_ftnref1" rel="noopener noreferrer" target="_blank">[1]</a> Chesneau, Paul, « Le Salon sentimental », Revue de France, 9 juillet 1874, p. 95.
Jules MACHARD (Sampans, 1839 - Meudon, 1900)
47.0 x 31.0 cm
Élève d'Émile Signol et d'Ernest Hébert à l’école des Beaux-arts, Jules Machard obtient le prix de Rome de peinture en 1865. Empruntant la voie d’une carrière officielle de peintre d'histoire, il connaît également un certain succès en tant que portraitiste. Notre esquisse est préparatoire à Séléné, toile monumentale qui fait sensation au Salon de 1874 (cat. n° 1246), suscitant une commande de tapisserie par la manufacture des Gobelins et nombre d’articles élogieux. Parmi eux, Paul Chesneau en offre une description éloquente dans la Revue de France : « Du milieu des nuées qu'elle semble refouler de son pied divin, la figure s'élance, dans sa blanche nudité, blonde, légère, aérienne, à demi renversée, ployée dans un mouvement de lignes serpentines d'une souplesse indicible, jeune et charmante et même belle, mais d'une beauté douce, aimable, séduisante et chaste. Sa tête est baignée dans un vaste nimbe d'argent. Ce nimbe, invention ravissante, c'est l'orbe même de la planète, lumineux dans toute son étendue, mais vivement éclairé sur une de ses tranches en forme de croissant. De l'un de ses petits poings, Séléné étreint l'arc de lumière ; de l'autre main, elle en ramène les pointes et lance un trait dans l'infini. Il nous faut dans le passé remonter à Prud'hon et peut-être jusqu'au Corrège pour rencontrer une création plastique qui présente une égale puissance de charme<a href="#_ftn1" rel="noopener noreferrer" target="_blank"><strong><em>[1]</em></strong></a>.»
<a href="#_ftnref1" rel="noopener noreferrer" target="_blank">[1]</a> Chesneau, Paul, « Le Salon sentimental », Revue de France, 9 juillet 1874, p. 95.
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