Lot 43
Catalogue
Estimation : 4 000 € - 6 000 €
Ludovic ALLEAUME (Angers, 1859 – Paris, 1941)
Parfums de chrysanthèmes
Huile sur toile
Signée ‘Ludovic Alleaume’ en bas à droite
Sans cadre
Chrysanthemum fragrances, oil on canvas, signed, by L. Alleaume
45.67 x 35.43 in.
116.0 x 90.0 cm
Provenance : Collection Gérard Lévy ;
Puis par descendance
Expositions : Salon d’Hiver, Association Syndicale Professionnelle de Peintres et Sculpteurs français, 7e exposition, Paris, Grand-Palais, 1er – 28 février 1907, cat. n° 12 : « Chrysanthèmes » [étiquette au verso]
D’abord formé à Angers auprès du peintre Eugène Brunclair, Ludovic Alleaume rejoint l'École des beaux-arts de Paris où il est admis dans les ateliers d'Ernest Hébert et de Luc-Olivier Merson. Développant dans un premier temps une activité de portraitiste, il débute en 1883 au Salon des Artistes français. Exposée au Salon d’Hiver de 1907, notre grande huile sur toile représente une jeune fille en pleurs, seulement couverte d’une gaze noire, agenouillée au milieu de bouquets de chrysanthèmes, fleurs traditionnellement associées au deuil. Pour illustrer plus explicitement son propos symboliste, Alleaume accompagne son œuvre dans le livret d’exposition d’un poignant poème intitulé Souvenir :
« Échappez-vous des mains tremblantes qui vous sèment,
Pétales qui pleurent, fleurs au petits cœurs blêmes
Dont les reflets cuivrés ont la gamme des ors,
Des ocres, des chromes - et de la chair encore :
Prière suprême de la Femme qui aime.
Que ton âcre senteur, ô Fleur, ô Chrysanthème,
Parfume avec l'encens, dans le nuage qui dort,
Une larme de deuil pour ceux-là qui sont morts ! »
Ludovic ALLEAUME (Angers, 1859 – Paris, 1941)
116.0 x 90.0 cm
D’abord formé à Angers auprès du peintre Eugène Brunclair, Ludovic Alleaume rejoint l'École des beaux-arts de Paris où il est admis dans les ateliers d'Ernest Hébert et de Luc-Olivier Merson. Développant dans un premier temps une activité de portraitiste, il débute en 1883 au Salon des Artistes français. Exposée au Salon d’Hiver de 1907, notre grande huile sur toile représente une jeune fille en pleurs, seulement couverte d’une gaze noire, agenouillée au milieu de bouquets de chrysanthèmes, fleurs traditionnellement associées au deuil. Pour illustrer plus explicitement son propos symboliste, Alleaume accompagne son œuvre dans le livret d’exposition d’un poignant poème intitulé Souvenir :
« Échappez-vous des mains tremblantes qui vous sèment,
Pétales qui pleurent, fleurs au petits cœurs blêmes
Dont les reflets cuivrés ont la gamme des ors,
Des ocres, des chromes - et de la chair encore :
Prière suprême de la Femme qui aime.
Que ton âcre senteur, ô Fleur, ô Chrysanthème,
Parfume avec l'encens, dans le nuage qui dort,
Une larme de deuil pour ceux-là qui sont morts ! »
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