Lot 2
Catalogue
Estimation : 2 000 € - 3 000 €
Carlos SCHWABE (Altona, 1866 - Paris, 1926)
Etude pour Le Cœur fumant
Mine de plomb, encre de Chine, gouache et aquarelle
Signé et daté ‘CARLOS SCHWABE 93’ à l’encre de Chine en bas à gauche et une seconde fois ‘carlos schwabe 95’ au crayon au centre
Porte plusieurs étiquettes au verso
(Insolé)
Study for ‘The Smoking Heart’, graphite, Chinese ink, gouache and watercolour, signed and dated, by C. Schwabe
11.42 x 8.86 in.
29.0 x 22.5 cm
Provenance : Collection Gérard Lévy ;
Puis par descendance
Expositions : French Symbolist Painters, Londres, Hayward Gallery, 7 juin – 23 juillet 1972, Liverpool, Walker Arts Gallery, 9 août – 17 septembre 1972, cat. n° 310 : « Study for The Smoking Heart (Étude pour Le cœur fumant) », reproduit p. 141 [étiquette au verso]
El Simbolismo en la Pintura Francesa, Madrid, Museo Espanol de Arte Contemporeano, octobre – novembre 1972, Barcelone, Museo de Arte Moderno, décembre 1972, cat. n° 249 : « Estudio Para ‘El Corazon Humante’ », p. 107 [étiquette au verso]
Symbolisme et naturalisme : Carlos Schwabe, illustrateur du Rêve de Zola, Paris, Musée d’Orsay, 28 juin – 25 septembre 1994, « Étude pour ‘Le Cœur fumant’»
Bibliographie : Jumeau-Lafond, Jean-David, Carlos Schwabe, Symboliste et visionnaire, ACR Edition, 1994, reproduit p. 101 : « Étude pour ‘Le Cœur fumant’»
Au moment même où Carlos Schwabe élabore les compositions violentes et tourmentées des Fleurs du mal, il met également l’assouplissement de son dessin au service de la représentation de la Vierge Marie. Sur un dessin préparatoire pour L'Immortalité, l’un des contes de L’Effort d’Edmond Haraucourt que l’artiste illustre en 1894, figurant le cœur fumant, symbole de la Foi, Schwabe avait dessiné une femme dont le visage tourné vers le haut ainsi que le regard éperdu exprimaient tout le mysticisme. Empreinte de douceur, cette image féminine de l'extase religieuse, dont les traits sont directement empruntés à son épouse Maria, constitue le point de départ d'un travail sériel sur la Mère de Dieu, entrepris par Schwabe entre 1895 et 1899.
Nous remercions Monsieur Jean-David Jumeau-Lafond de nous avoir confirmé l'authenticité de cette œuvre par un examen de visu en date du 28 novembre 2024 ainsi que pour son aide précieuse à la rédaction de cette notice.
Carlos SCHWABE (Altona, 1866 - Paris, 1926)
29.0 x 22.5 cm
Au moment même où Carlos Schwabe élabore les compositions violentes et tourmentées des Fleurs du mal, il met également l’assouplissement de son dessin au service de la représentation de la Vierge Marie. Sur un dessin préparatoire pour L'Immortalité, l’un des contes de L’Effort d’Edmond Haraucourt que l’artiste illustre en 1894, figurant le cœur fumant, symbole de la Foi, Schwabe avait dessiné une femme dont le visage tourné vers le haut ainsi que le regard éperdu exprimaient tout le mysticisme. Empreinte de douceur, cette image féminine de l'extase religieuse, dont les traits sont directement empruntés à son épouse Maria, constitue le point de départ d'un travail sériel sur la Mère de Dieu, entrepris par Schwabe entre 1895 et 1899.
Nous remercions Monsieur Jean-David Jumeau-Lafond de nous avoir confirmé l'authenticité de cette œuvre par un examen de visu en date du 28 novembre 2024 ainsi que pour son aide précieuse à la rédaction de cette notice.
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