Lot 36
Catalogue
Estimation : 4 000 € - 6 000 €
Albert-Jules EDOUARD (Caen, 1845 – Paris, 1919)
Le poète et la muse, de Lamartine
Huile sur toile (Toile d’origine)
Signée ‘ALBERT EDOUARD.’ en bas à gauche
Traces d'annotations au-dessus de la signature
Toile de la maison Hardy Alan
(Restaurations)
Sans cadre
The poet and the muse, from Lamartine, oil on canvas, signed, by A.-J. Edouard
34.06 x 27.95 in.
86.5 x 71.0 cm
Provenance : Vente anonyme ; Paris, Hôtel Drouot, s. 5-6, Auction Art Rémy Le Fur & Associés, 23 mai 2011, n° 43 (comme "L’apothéose d’Alphonse de Lamartine") ;
Acquis lors de cette vente par Gérard Lévy ;
Collection Gérard Lévy ;
Puis par descendance
Expositions : Salon des Artistes français, Paris, Palais des Champs-Élysées, avril - mai 1894, cat. n° 695 : « Le poète et la muse, de Lamartine »
Bibliographie : Bernard, Tristan, « Le Salon du chasseur de chevelures illustré par Tristan Bernard et Toulouse-Lautrec – Le Salon du Tartare et le Salon des Champs-Élysées », La Revue Blanche, juin 1894, p. 582.
Bernier, Georges et Rosamond, « Lautrec au Salon de 1894 », L’œil, décembre 1969, reproduit p. 24.
Riche de son iconographie singulière, figurant Alphonse de Lamartine porté en triomphe devant la mer par sa muse ailée, couronnée de lauriers et arborant sa harpe, notre toile d’Albert Édouard ne passa pas inaperçue lors de son exposition au Salon des Artistes français de 1894 (cat. n° 695). En effet, dans un supplément au numéro de La Revue Blanche du mois de juin, Henri de Toulouse-Lautrec signe avec Tristan Bernard un Salon du Chasseur de chevelures illustré, dans la droite ligne des Salons caricaturaux publiés à partir de 1843 dans Le Charivari. Commentant sa visite du Salon, Tristan Bernard ne manque pas de mentionner « Un Lamartine-réclame [qui] exalte une nouvelle bicyclette<a href="#_ftn1" rel="noopener noreferrer" target="_blank"><strong><i>[1]</i></strong></a> », fustigeant ainsi le caractère quelque peu pompeux du sujet. Avec humour, Lautrec illustre le propos satirique de l’écrivain d’un petit croquis jeté à la diable, en remplaçant la muse par les deux roues d’un vélo.
<a href="#_ftnref1" rel="noopener noreferrer" target="_blank">[1]</a> Bernard, Tristan, « Le Salon du chasseur de chevelures illustré par Tristan Bernard et Toulouse-Lautrec – Le Salon du Tartare et le Salon des Champs-Elysées », La Revue Blanche, n° 32, juin 1894, p. 582.
Albert-Jules EDOUARD (Caen, 1845 – Paris, 1919)
86.5 x 71.0 cm
Riche de son iconographie singulière, figurant Alphonse de Lamartine porté en triomphe devant la mer par sa muse ailée, couronnée de lauriers et arborant sa harpe, notre toile d’Albert Édouard ne passa pas inaperçue lors de son exposition au Salon des Artistes français de 1894 (cat. n° 695). En effet, dans un supplément au numéro de La Revue Blanche du mois de juin, Henri de Toulouse-Lautrec signe avec Tristan Bernard un Salon du Chasseur de chevelures illustré, dans la droite ligne des Salons caricaturaux publiés à partir de 1843 dans Le Charivari. Commentant sa visite du Salon, Tristan Bernard ne manque pas de mentionner « Un Lamartine-réclame [qui] exalte une nouvelle bicyclette<a href="#_ftn1" rel="noopener noreferrer" target="_blank"><strong><em>[1]</em></strong></a> », fustigeant ainsi le caractère quelque peu pompeux du sujet. Avec humour, Lautrec illustre le propos satirique de l’écrivain d’un petit croquis jeté à la diable, en remplaçant la muse par les deux roues d’un vélo.
<a href="#_ftnref1" rel="noopener noreferrer" target="_blank">[1]</a> Bernard, Tristan, « Le Salon du chasseur de chevelures illustré par Tristan Bernard et Toulouse-Lautrec – Le Salon du Tartare et le Salon des Champs-Elysées », La Revue Blanche, n° 32, juin 1894, p. 582.
Méthodes de livraison